Désigné cuisinier volontaire, "Spazioman" n'a pas oublié, outre gamelles et louches, sa planche de skate et l'indispensable siphon en plastique

MOTOYAN A EU UN CONCURRENT sur plusieurs de ses voyages, lequel avait sur lui l'avantage de la transmission automatique de son Honda 250 Spazio. Cependant, à deux ou trois exceptions près, le site des NFK ne publie que des images du pilote Harley. On revient donc avec lui pour reprendre la route... qui a parfois un aspect peu engageant !

Avant de continuer, mieux vaut passer une tête en y allant voir à pied !

1/5 seulement du Japon est habitable, le reste étant formé d'iles et de montagnes, il a fallu des milliers de ponts et de tunnels pour maintenir des liens entre les populations.  

Dans un reportage télé au Japon (J'irai dormir chez vous - TMC), Antoine de Maximy remarquait que les sièges d'un train, disposés face aux vitres, ne servent à rien. En effet, toutes les 5 secondes, le paysage plonge dans le noir : le train traverse un tunnel... 

À condition de s'aventurer jusqu'ici, un automobiliste aurait tout juste la place de traverser, et sans savoir ce qui l'attend de l'autre côté...

Pareil pour les routes de montagnes dont les tunnels ont été creusés au fil des millénaires. Aujourd'hui, les travaux qui n'ont jamais cessé, percent la montagne afin d'y faire passer des autoroutes : grandiose projet !

Le pont style "jardin japonais" a bien tenu le coup, même s'il n'est pas très vieux. Bien plus récent (à droite) celui-ci a dû être abandonné, toutes ses traverses on disparu ne laissant plus qu'une carcasse chancelante.

À moto, il y a toujours moyen de passer outre les interdictions de circulation, alors que parfois on va vers une grosse déception...

... aussi grosse que les éboulis de pierres qui bouchent le passage de façon définitive. Impuissant à résister, le filet métallique installé bien avant révèle que le glissement de terrain était imminent. 

Rien de tel qu'un p'tit noir bien serré (le thé noir existe aussi) pour se remettre de ses échecs dans cet endroit exotique. Question : cette Galerie de café-boissons est-elle tenue par un Français expatrié du nom de Le Grand, ou est-ce une simple publicité pour les cafés Legrand ?

L'essentiel du "tuning" japonais consiste en remplacement de l'échappement 4 en 1, pour lequel il y a pléthore d'offres. La couleur rouge est la marque d'un spécialiste qui en propose pour tous, deux ou quatre-temps. Le reste des transformations porte sur la selle, la circoncision du garde boue-arrière, suppression de celui à l'avant, plus tous les gadgets permettant la fixation du téléphone, du GPS, canette de coca et autres affûtiaux. 

L'influence française se manifeste parfois de façon inattendue lorsque la marque de notre équipementier  de l'éclairage supplante celle un célèbre constructeur japonais. Pensez qu'avec un lot d'autocollants Cibié, vous vous ferez des tas d'amis lors de votre prochain voyage à Tokyo !

Étonnant ! Dans un pays où le respect de la tranquillité du voisin est une règle fondamentale, on peut rouler en ville sur une Kawasaki de cross. Qui plus est, immatriculée et avec support de téléphone !

Moins violent et pas moins chargé que les copains, le 125 Honda affronte, sans ostracisme, les grandes routes où il tient sa place comme les autres. 

Entrée (autrefois) somptueuse qui contrastait e avec le bordel ambiant de l'intérieur croqué avec gourmandise par Cabu.

À l'étape, on peut se détendre assis en jouant au "pachinko" qui tient de la machine à sous et d'un flipper qui serait installé verticalement. Bien que ça ne soit pas un jeu d'argent (théoriquement), il passionne des millions de joueurs attirés par les ors, le bruit et les lumières de véritables palais aux mains de... Coréens.

Il faudra chercher plus loin, car dans celui-ci... Cyclone ? Tremblement de terre ? Quelque autre calamité ? Pourtant les fauteuils bien rangés démentent une catastrophe imprévue. Qui a pu se produire au moment du nettoyage de nuit, comme dans un bistrot de par chez nous où, pour laver le sol, les chaises sont montées sur les tables...

Les musées en plein air des chemins de fer japonais : la solution aux problèmes d'espace du pays.

En plus des autobus qui jalonnent certaines de leurs routes les Japonais vénèrent leurs vieux trains qui vivent une retraite plus ou moins dorée. Avec son allure de train blindé russe (chasse-neige Diesel, en réalité), le premier a conservé deux de ses wagons dont l'intérieur est maintenu en état d'origine (en haut, à dr.). Un autre, qui provient du même constructeur bénéficie d'un toit protecteur. Il se visite d'ailleurs, sans doute sous la garde du préposé qui habite à l'arrière-plan. Et aussi du chien qui est visible en cliquant (comme sur toutes les photos). Électrique, le dernier est resté en gare, ferraille abandonnée à un triste sort...

Décoré sans doute pour son dernier voyage, voici un train qui parait avoir été incorporé à ce groupe d'immeubles, peintures comprises.

Au fil du voyage, deux Japon se rencontrent : l'homme moderne aussi tagué que son "home" et la paysanne à la coiffe traditionnelle.

L'espace cultivable est rare, alors on utilise la moindre surface, même sur des terrains pentus. Sur ces rizières en terrasses (à gauche avant repiquage, à droite avant la moisson) le travail est dur car il est impossible d'y utiliser des machines. Si bien qu'elles on tendance à disparaître alors que le pays doit importer du riz pour sa consommation !

Encore une route barrée ! Décidément, ils veulent nous dégoûter de rouler ! Bon, puisque c'est comme çà, on va aller rouler ailleurs !

Ces jeunes gens on de la ressource : Puisqu'ils trimballent leurs planches à roulettes, autant profiter de la desserte en spirale d'un garage à voitures !

 C'est, bien sûr, À SUIVRE !