MOTOYAN S'AMUSE PARFOIS à utiliser toutes les fonctions de son appareil photo, obtenant de nuit des clichés aléatoires. Toujours en tirant cow-boy, à la hanche, et en rafale, ce que permet la mise au point automatique. Démonstration ci-dessous sur le thème de l'arroseur arrosé.

Avec une pareille chasse, on reste en ligne même en lâchant le guidon !

Il a l'œil aimanté par les motos, ce qui ne l'empêche pas de le laisser traîner alentour. Exemples avec plusieurs détails typiques des villes japonaises : les fils électriques qui zèbrent le ciel, peut-être en prévision des tremblements de terre. Ceux-ci dérangent peu les citadins vaccinés, mais seraient catastrophiques pour des câbles enterrés. On remarque l'étroitesse des rues dès qu'on s'écarte des voies principales et l'espace de quelques centimètres qui séparent deux constructions, encore une précaution en cas de séisme. C'est aussi, dit-on, le gymnase des rats et des cafards.  

Ici, le chat est un symbole de bonheur et félicité.

Rues petites, mais calmes, un chat tranquille sous le réseau de fils électriques. Aussi rues propres : bénévole, la dame au balai s'y emploie ! Contraste avec d'autres quartiers...  

Surprenantes images qu'on ne s'attendrait pas à trouver à Tokyo.

... où le cahier des charges de la construction immobilière ne semble pas trop pesant. Anarchie totale dans le coin ancien devant un immeuble moderne, quoique bien moins vivant. L'espace (à dr.) entre deux maisons sert de tout-à-l'égout.

Ce jour-là, elle sortait tout juste de l'atelier du préparateur.

Étrange machine devant le CPW Skate Shop, qui tient du bar à canettes gazeuses et de QG pour skateurs et motards de NFK. Cette Honda n'a de Dakar que le réservoir, alors que son moteur, outre les roues et la fourche avant avec ses freins à disques, vient d'une NSR, la deux-temps bicylindre en V à 90° de 250 cm3, signée Honda Racing sur le carter-moteur. Respect siouplait ! 

Quand on parle de "cauchemar de plombier", on fait allusion au moteur des Vincent du temps des HRD : chez les Japonais la tradition est respectée. Les vignettes montrent comment la pose de l'immatriculation est interprétée (en haut), alors que cette méthode d'origine étasunienne dérive sur un tchoppeur (en bas), menaçant de torticolis l'agent constatant le délit.

Peu connue chez nous, c'est le moins qu'on puisse dire car elle n'y fut jamais importée, la NSR 250 crachait ses 45 chevaux, selon les années. En effet, elle fut produite durant une petite décennie (1987-96), et sans cesse améliorée/modifiée. Le déclin du deux-temps dans le monde la fera disparaître du catalogue Honda comme ses rivales Suzuki 250 RG et Yamaha 250 TZR.

Version d'une NSR toute propre avec embrayage à sec.

Une photo de la NSR, telle qu'elle était d'origine, permet la comparaison avec celle du NFK Boy. Ce dernier n'a sans doute pu disposer que d'un moteur et a dû se contenter d'un cadre classique en tube. Mais on peut s'interroger sur le choix d'un arrière rigide avec une selle aussi austère !? 

Une dernière photo de la NSR, pour la route ! Avec ses peintures de guerre qui la baptisent NFK, elle a pas mal changé d'aspect depuis sa première apparition, mais il n'y a rien d'irréparable.

On met des bottes (en ville) et des ®Crocs (sur la route et sous la pluie !).

Gros imprévu : pluie de mousson ! En 2011, 1 mètre de précipitations sur 72 heures ont ravagé la région de  Kumano, dans l'ouest - Plus de 100 morts. On apprécie à nouveau l'abri d'un pont et la chaleur d'un foyer au centre alimenté par l'homme au foulard vert. Le bois est fourni par une jeune personne au sourire inquiétant, mais l'arme qu'elle affûte (ci-des.) n'est destinée qu'à faire du petit bois.

Le Japonais sait apprécier les œuvres d'art. L'Opinel en fait partie avec gravure spéciale sur la lame au logo des NFK. De plus, mieux vaut être armé en cas de rencontre inopinée avec la faune locale...

... contre laquelle on met en garde le promeneur alors qu'un solide piège attend l'animal trop curieux ou affamé de miel.

En plus d'un Opinel, le Ennefkaïste prévoyant doit se munir d'un siphon portatif en plastique. Indispensable lorsque qu'on roule en Harley Davidson gourmande et "customisé" par un réservoir "peanut" (8-10 litres).

À Furumiya, sur la côte est, les habitants qui ont de l'humour, ont créé une mise en scène originale. De l'entrée à la sortie du pays, des mannequins accueillent les usagers de la route, espérant les ralentir et les rappelant à la prudence. Mieux que des radars ?

Impossible de parler du Japon en oubliant ses cerisiers en fleurs. Et, au passage, on en profite pour évoquer le suave André Claveau et les siens de cerisiers qui restent roses pour l'éternité, au mépris de la botanique. 

Au fil des kilomètres, quelques vieilleries sur les bords de la route. Quoiqu'une Yamaha FZR... même si ce n'est qu'une 400 (on est au Japon) et pas la 1000, doit avoir encore quelques bonnes pièces.

Si l'on monte une modeste cylindrée, le siphon en plastique reste utile. Ou bien est-ce parce que les stations-service sont rares au Japon ?

À suivre (encore !)